Bernard Révois - Quiguen

Je suis Bernard Révois, né le 14 juillet 1963. Je vais donc avoir 60 ans cette année et j'ai suivi un cursus normal jusqu'à choisir mes études horticoles. 

Marié avec Annie qui travaille avec moi depuis une vingtaine d'années et on a deux enfants. 

On était six, cinq gars, on a tous une sœur, ma sœur est la plus âgée, je suis le plus jeune. Pierre a repris l'exploitation agricole suite à la transmission de nos parents dans les années 88. Il est en retraite maintenant et l'exploitation a été transmise. 

Il y avait déjà deux de mes frères de formation agricole. J’ai donc préféré me diriger horticole. 

J'ai travaillé dans l'exploitation pour donner un coup de main les étés avant mes 20 ans. Fait l'armée, puis j'ai été embauché dans une pépinière dans le nord Finistère, j’y suis resté 4 ans. 

J’ai un BEP horticole.

Je suis affilié au monde agricole. 

J’ai retenu une parcelle de 3 hectares de l’exploitation familiale. C’est une parcelle entourée de talus, exposée au sud, avec une zone humide.

Nous avons un bassin de 300 mètres cubes d’eau dans la pépinière. Nous récupérons les eaux pluviales et recyclons les eaux d’arrosage depuis 1992, il y a des bassins de décantation avec une pompe de relevage et nous disposons d’un autre bassin, situé sur une autre parcelle de 3000 mètres cubes. 

Je ne voulais pas être dépendant du circuit habituel de commercialisation. En 97, il y a eu le montage de la structure qui accueille le public. On a progressé tout doucement et en 2004, nous avons monté une autre multi-chapelle. Il y a eu un projet tous les trois ou quatre ans. Une autre multi-chapelle a été montée il y a 5 ans.  

Nous avons choisi d’investir dans la structure d’accueil au public (espace de vente). 

Notre surface couverte en serre est de 6500 m², 15000m² de culture extérieure en conteneurs.

Nous avons 2 carrés de pleine terre pour les fruitiers, rosiers, arbres en racines nues.

Nous avons un tracteur, des remorques, un motoculteur, rempoteuse, ainsi de 2 véhicules de société. 

Le parking, on en parlait depuis 2006, il a été fait en 2020.

Et chaque fois, la vente directe a permis de financer des postes supplémentaires. 

En élargissant la gamme, nous avons choisi d’offrir un grand choix de plantes à nos clients. 

Nous avons huit mois et demi de vente à peu près sur l'année. Nos clients viennent maintenant de Crozon, Châteaulin, le Faou, Daoulas, Plougastel, Brasparts, Châteauneuf, Laz, Coray.  Quimper.

Nous avons une zone de chalandise au-delà des 25 kilomètres. 

C'est Annie qui fait les semis, boutures. Il y a beaucoup de production maison. Les jeunes plants de légumes sont semés dans les serres. Nous multiplions aussi, diverses variétés en pépinière et horticole.

Le matin, nous arrivons à 8h30.

S'il y a des arrosages à faire, on les fait le matin et cela nous permet de faire le tour des cultures. 

Chaque personne est polyvalente. 

Nous sommes six a travaillé.

Moi-même.

Annie, mon épouse qui s'occupe de la partie compta, gestion, semis, bouturage, vente horticole.

Margaux qui s'occupe de la vente détail fruitiers, arbustes, rosiers, plantes horticoles.

Céline qui s'occupe de l’espace de vente, avec mise en avant des produits.

Gaëtan qui s'occupe plus de la production pépinière mais aussi vente conseil.

Fabien, apprenti, qui lui est en production pépinière. 

Toutes les plantes qui viennent dans l'espace de vente sont en général étiquetées. J'ai bien dit en général car il y en a beaucoup. Il faut établir le prix, le coût de revient. 

Nous sommes ouverts au public du lundi après-midi, au samedi, 9h-12h / 14h-18h. 

Avec le Covid il y a eu un grand intérêt pour le jardin et le potager. Beaucoup de personnes ont découvert la pépinière pendant cette période.   

Nous faisons un seul marché à l’année (fêtes des fleurs, ehpad Briec). 

Pour les nouveaux repreneurs, il est préférable de ne pas s’installer tout seul, ou s’entourer d’une équipe déjà en place. 

La difficulté, maintenant, c'est la transmission.