Marguerite Le Grand - Kernon Trefladus

Je suis née en 1941 dans une ferme à Pleyben. J’ai été à l’école de 5 à 16 ans, puis pendant un an à l’école ménagère. Pendant les vacances, je travaillais à la ferme : aux champs, à la maison et pour la traite à la main. Nous avions des vaches, des cochons pour notre consommation ainsi que 600 poulets. Aux champs c’étaient les haricots verts, les petits pois, les pommes de terre et beaucoup de blé dont nous revendions les surplus. J’ai commencé à véritablement travailler à la ferme quand ma mère est tombée malade. Quand mon frère André est parti au régiment, je travaillais les 15 hectares de l’exploitation avec le tracteur et la lieuse pour le blé. Suite à mon mariage avec Hervé en 1962 j’ai rejoint Kernon Trefladus où travaillaient mes beaux-parents et ma belle-sœur. Il n’y a pas eu de voyage de noce, j’ai tout de suite ramassé les pommes de terre. Leur ferme n’était pas moderne, on ramassait les feuilles mortes pour en faire du fumier car il n’y avait pas assez de paille. J’ai initié l’idée d’avoir une porcherie, que nous avons fait construire. On avait une cinquantaine de truies. Les porceletes et les cochettes de 30 kilos étaient envoyés dans d’autres exploitations pour l’engraissement, par la coopérative Porcinaf qui nous payait. C’était mon affaire, je faisais tout, les piqûres, les soins... Quand Hervé a pris sa retraite, j’ai été cheffe d’exploitation pendant 3 ans. Je n’ai pas voulu que mes enfants reprennent la ferme, qui a été vendue en 2003/2004. Pour être agriculteur aujourd’hui, il faut être riche.

Présentation

Travail adolescence

Travail avec le tracteur

Arrivée à la ferme de son mari

Confection vêtements et voiture

Porcherie

Travail à la porcherie

Remembrement

Si c'était à refaire

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