Introduction


La brigade de collecteurs, Mme Penven, M. Gestin, Mme Hanout, M. Kérouedan, M. Nédellec et M. Pann.


Ce projet, initié en 2021 par la commune de Briec et le centre culturel Arthémuse, a été mené en partenariat avec l’association Bretagne Culture Diversité, en charge notamment de l’inventaire du patrimoine culturel immatériel. Le projet a bénéficié d’une subvention du Fonds d’appui pour des territoires innovants seniors, porté par le Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés dont la ville de Briec est adhérente. Le collectage, la valorisation et la préservation du patrimoine agricole de Briec sont au cœur de ce projet pour :    

        •  faire connaître et valoriser la ruralité de notre commune, qui reste une identité forte de notre territoire ;  

           •  recréer du lien social et des échanges intergénérationnels ;  

           •  créer des échanges entre les ruraux et néoruraux ;  

           •  valoriser le monde agricole et ses savoirs faire ;  

           •  questionner sur la place du monde agricole dans notre  société (alimentation, etc.).  

La première phase du collectage avait pu mettre en évidence une véritable révolution technique, au 

niveau cultural principalement, sur les fermes. 

Cette seconde phase de collectage auprès des agriculteurs et agricultrices installés entre les années 

1980 et 2000, montre l’évolution administrative qui a pu se mettre en place au fil des décennies amenant des contraintes réglementaires qui ont façonné le monde agricole.  

L’arrivée des quotas laitiers en 1984 liés aux terres a induit une pression foncière importante sur le territoire avec en parallèle un grand nombre d’installations sur cette période ne permettant pas ou peu des agrandissements de ferme. 

Cette nouvelle génération a également vu son métier de plus en plus cadré par la Politique agricole Commune (PAC) apparue en 1992 incitant à des productions de plus en plus spécialisées. 

Des moments de crises ont marqué cette période. La crise de la vache folle, crise sanitaire qui a induit l'effondrement de la consommation de viande bovine dans les années 1990, puis la crise du lait en 2009, ainsi que plusieurs crises du porc.  

Ajoutant à ces contraintes administratives, l’arrivée du numérique et des nouvelles technologies, les modèles agricoles sur le territoire se sont multipliés. Certains ont pris la voie des nouvelles technologies pour répondre notamment à des rendements plus importants sollicités par les coopératives, d’autres ont choisi des secteurs de niches commerciales, d’autres encore ont fait le choix d’aller vers des systèmes plus simples en quête d’autonomie. 

Des métiers qui se spécialisent et qui demandent de fortes technicités sur le terrain.  

Face aux coopératives de plus en plus importantes, des orientions vers la vente directe ont revu le jour, 

suite à la disparition des champs de foire, avec notamment la création d’un marché sur la grand’ place, ou des ventes à la ferme. 

Les conjointes ne sont pas du milieu agricole et travaillent à l’extérieur ou tendent à quitter les fermes pour prendre un travail en extérieur au départ (à l’envol) des enfants, d’autres restent et s’investissent dans des organismes agricoles en complément du travail sur la ferme.  

Avec les années le monde agricole s’étiole, laissant des fermes sans succession et des voisinages néoruraux apparaissent avec parfois des difficultés de compréhension des contraintes du métier agricole.  

Tous parlent d’un métier passion qui pourtant reste un travail pas rémunéré à sa juste valeur.  

Cette année, l'exposition s'empare un peu plus des lieux de vie du centre-ville et est séparée en deux parties. Dix portraits animent le parvis de l'église dans la continuité de l'exposition de la phase 1, cinq autres portraits sont à découvrir sur l'esplanade de l'Arthémuse faisant le lien avec la Culture et l'Education.   

Bonne visite !

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