
J’ai 57 ans, je suis marié et père de 3
enfants.
J’ai effectué mes études au
lycée agricole du NIVOT jusqu’en 1985.
Après mon service militaire,
j’ai travaillé comme technico-commercial spécialisé en vente de semences,
d’engrais et d’aliments du bétail avant de rejoindre la laiterie ENTREMONT à
QUIMPER en tant qu’acheteur de veaux destiné à l’engraissement et génisses d’élevage
pour le renouvellement des troupeaux de vaches laitières.
En 1995 je me suis installé en
reprenant l’exploitation laitière de mes parents, mon épouse gardant son
travail à l’extérieur.
Je suis resté en système
conventionnelle relativement intensif à base d’ensilage et de pâturage.
Depuis l’intégration des
quotas laitiers en 1984, la production laitière par exploitation est bloquée et
les exploitants sont incités à arrêter la production par le versement de prime
de cessation.
Alors qu’actuellement avec le
manque de renouvellement de génération, la production a été libéré et permet à
chacun de produire quasiment ce qu’il a envie.
Cela pousse à l’agrandissement
des ateliers et pour beaucoup à un surcroit de travail, quelques fois insurmontable,
et en décalage avec la réduction du temps de travail dans les professions
entourant les agriculteurs.
Après le début de la guerre en
Ukraine on s’est rendu compte que les matières premières pouvaient manquer et
que l’autonomie alimentaire était une priorité.
Le prix des produits agricoles
a enfin augmenté et donnant ainsi de meilleures perspectives aux générations
futures.
Par contre l’élevage ne semble
plus une priorité, la production céréalière semble favoriser par la politique
agricole européenne.
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