Marie-Corentine Thepault - Kervelec

Je suis née en 1947 à Landudal. A 5 ans, j’ai été vivre chez mon oncle et ma tante car mon père était malade. J’avais un lit dans le grenier près du stock de grains, je retardais chaque soir le moment du coucher car j’avais peur dans le noir. Mon oncle et ma tante avaient à cœur de m’apprendre à travailler. Pendant les vacances je faisais plein de petits travaux, j’allais par exemple chercher la paille pour faire du feu. Ils étaient très exigeants, mes tâches devaient être parfaitement réalisées. Nous n’avions pas l’électricité ni l’eau courante, la traite était faite à la main deux fois par jour. On cultivait du blé, de l’avoine pour les chevaux. On avait une faucheuse pour couper le blé, que l’on ramassait ensuite en petits tas pour faire des gerbes que l’on laçait. On faisait alors des bigoudènes c’est-à-dire mettre les épis en haut pour faire sécher les grains, avant de les amener dans la cour de la ferme. Les petits-enfants ramassaient les derniers épis. Il y avait deux juments pour tirer les charrues. Au cours d’un bal, je rencontre mon futur mari, François. Je l’épouse à 21ans et m’installe dans la ferme familiale à Kervélec. C’était beaucoup plus moderne, il y avait l’eau courante et du matériel. Ma belle-mère s’occupait des enfants, je pouvais continuer à participer à la traite avec une trayeuse électrique. Je faisais aussi le jardin. Je n’ai pas de regrets, mais si c’était à refaire, je resterais à la Poste où j’ai occupé un emploi avant ma vie à la ferme.

Présentation 1

Présentation 2

Parcours scolaire

Vie à la ferme de ses oncles et tantes

Arrivée à Kervelec 1

Arrivée à Kervelec 2

Productions de la ferme

Si c'était à refaire

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